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I NUÏ MONTEALEGRE, SUITE EN HYPER MER - RING
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I NUÏ MONTEALEGRE, SUITE EN HYPER MER

Compagnie Maygetsin

Danse   

 

11.03.2025 → 22.03.2025

Sortie de résidence

  • vendredi 21 mars : 18h30
 
  
  

Tarif : GRATUIT

Voyage dans des espaces transverses en pleine lumière. Géométrie organique. Innocence, délicatesse, sauvagerie, absurde et liberté caractérisent ici le sentiment de vivre. La musique avive les joueuses en rêve, Animales en transe immobile.

Propos

« Architecture Organique, images et Transe »

La recherche est axée autour des notions d’architecture, de sculpture, d’images et de transe.

Comment imprimer un corps dans l’espace à la manière d’une sculpture ? Quelle conscience avons-nous de l’architecture spatiale créée par la danse ?

Quelles traces invisibles à l’œil nu et pourtant présentes dans la mémoire inconsciente du spectateur sont la matière du « dessin », dans l ‘espace et le temps ?

Comment penser la danse non pas en termes de figures, de sujet mais d’une relation entre un sujet et l’espace, l‘environnement qui le porte. En quoi cela a-t-il un lien avec l’architecture ? Comment être à la fois dans un travail sur la ligne et la clarté propre à une vision première de l’architecture tout en développant un travail organique qui nous renvoie à quelque chose de plus liquide, informelle ?

En quoi cela renvoit-il a une relation différente entre le sujet et l’espace ? (Art et culture japonaise notamment où la place centrale est l’espace et non le sujet)

Comment ce rapport de la clarté, de la ligne, de la raison n’est pas incompatible avec l’organicité du vivant ? Qu’est-ce qu’une forme ? Qu’est-ce qu’une forme organique, habitée ?

En quoi la transe pensée du côté de son engagement dans forme répétitive (dont on peut trouver un exemple du côté des mantras, des rites vaudous ou soufis par exemple) nous permet-elle de trouver une puissance, une clarté et un lâcher profond du corps dans l‘espace à travers la forme ?

En ce qui concerne l’imaginaire, quelques-unes des questions liées à ma recherche aujourd’hui sont :  comment « l’image » se traduit-elle dans le corps ? Comment, sans être dans une écriture « formelle » fixée, peut-on être tout de même dans une précision spatiale, temporelle et de matière ? Comment assemble-t-on les images entre elles pour créer une trame de composition singulière « non narrative » et « non psychologique » ?

En quoi le délire et le jeu nous libèrent-ils du poids de notre propre individualité ?

BIOGRAPHIES

◐ Christophe Le Goff
Chorégraphe, danseur, pédagogue, chercheur.

Rien ne le prédestine à la danse dans son enfance si ce n’est la vitale expression d’un cri. Jeune « adulte », un narcissisme classique le pousse à la périlleuse idée de poursuivre un idéal du Moi incarné dans la figure de l‘artiste et du danseur. Après des études de philosophie où Nietzche et Deleuze finissent par prendre la place de Platon dans son imaginaire, il décide donc de devenir danseur. Il est initié en mode « Everest » à la danse, durant trois ans, dans la Cie Ladaïnha qui associe technique Classique et Graham aux danses rituelles brésiliennes (Capoeira, Makulele,..). Il fait la formation Extensions de la Place de la Danse de Toulouse en 2004. Durant sa formation, il rencontre des chorégraphes qui le marqueront dont Odile Duboc, Mark Tompkins, David Zambrano, Patricia Kuypers, Latifa Laâbissi, Germana Civera, Yoshito Ohno, Loïc Touzé, João Fiadeiro et Frank Van De Ven (Min Tanaka Dancer). Entre 2001 et 2006, il est interprète et enseignant pour différentes compagnies dont Etant donné (Rouen) et au sein de la Cie Emmanuel Grivet à Toulouse où il continue à se former durant 2 ans notamment autour de la pratique du B.M.C (Os/Organes). Il a été interprète pour la Cie Samuel Mathieu sur plusieurs créations.
L‘influence du post modernisme américain, du courant dit de la « non danse » ainsi que ses voyages au Japon et son effleurement du Butô sont structurants pour lui.
Il admire particulièrement Hijikata, Steve Paxton, Raimund Hoghe, Deborah Hay et Marlène Monteiro Freitas.
En 2008, il crée MayGetSin * Christophe Le Goff basée à Toulouse, compagnie dans laquelle il travaille avec Lorena Calandin sur divers projets dont de nombreuses créations.
Il collabore avec des artistes issus de divers champs artistiques dont Matthieu Cottin (chorégraphe), Yair Barelli (chorégraphe), Benjamin Alliot Pagès (chorégraphe), Agnés Pezeu (plasticienne), Gilles Toutevoix (vidéaste), Patricia Ferrara (chorégraphe), Cédric Martigny (photographe), Nicolas Lafourest (musicien), Aurore Valade (Plasticienne et Photographe), Mouna Nemri (Cirque), La Diagonale du Vide/ Amanda Homa et Idriss Roca (Cirque).
Ces dernières créations sont Diamant (2018), Animal Emotion Pictures (2019), Genius Loci (2020), Motifs Sauvages (2022), NUHé (2023)
Il présente son travail en France et à l’étranger et donne des workshops (Ordinary Paint, Imaginary shape) en direction de publics amateurs et professionnels. Il enseigne le Gi Qong (formé avec Thierry Bae) dont les fondements sont étroitement liés avec sa pratique organique de la danse.
Il fait partie de plusieurs laboratoires de recherche dont ASTRES qui rassemble Artistes et Scientifiques. Il est artiste associé au Laboratoire L.L.A Creatis de l’Université Jean Jaurès à Toulouse et au laboratoire L.E.A à Marseille autour de l‘art et la petite enfance.
Christophe Le Goff tend à exprimer dans la plupart de ses travaux une logique de l’inconscient, dans une forme faite d’associations et de collages polysémiques où se côtoient réalisme et fiction sur un ton à la fois naïf et brut.

◐ Alice Benar
Marquée par un environnement familial baigné dans les arts plastiques, les beaux-arts et la musique, Alice découvre très tôt une diversité de timbres de voix sur lesquelles elle s’amuse à poser la sienne et développe un sens de l’esthétique et goût pour l’art. A l’adolescence, la créativité de la chanteuse Camille, l’inspire et la pousse à suivre un cursus artistique pour être libre de créer sa propre musique et son propre univers. Elle pratique alors le théâtre, la danse, le cirque et la musique. En Licence de Musicologie à l’université, elle découvre l’improvisation et des artistes marquantes telle que la vocaliste Leïla Martial qui l’inspire beaucoup. Son Diplôme d’Etudes Musicales de Jazz en poche, elle lance son premier projet de composition chanson en trio Alice Bénar « Au creux de l’A » avec lequel elle remporte en 2015 le prix de composition de l’UNAC au tremplin Vive la reprise pour la chanson Immobile. Elle se produit avec son trio en province et à Paris. Dès 2016 elle est labellisée part le Réseau Chanson Occitanie.
Elle enrichie sa pratique en se formant à la Psychophonie à l’Institut de Formation et de Recherche Européen de Psychophonie Marie Louise Aucher (IFREPMLA) ainsi qu’en pratique somatique Matthias Alexander avec Antonia Pons Capo et Ulrich Funke et développe des projets divers, seule ou en collectif, dans des styles différents tant que la voix et le corps sont en jeu. Elle collabore avec des artistes de divers horizons avec un enthousiasme sans cesse renouvelé.
Elle enregistre son premier album VA ! en 2024.

Elise Griffon
Elise commence la danse classique, moderne, jazz, contemporaine, danse africaine, flamenco, Sévillane puis pratique la Gymnastique Rythmique en compétition durant 8 ans.
En 2018, elle obtient une licence universitaire à la faculté des STAPS de Bordeaux en Activités Physiques Adaptées – Santé et travaille une année dans ce domaine. Par la suite, elle intègre pour deux ans la formation Extension du Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse. C’est au sein de la formation qu’elle lie chant et danse notamment avec l’aide de Dalila Khatir et Jean Baptiste Veyret-Logerias.
Depuis, elle est interprète pour les chorégraphes Salia Sanou, Sylvain Huc, Valentin Mériot et Stefano Poda. Elle fait également partie du collectif Kinta pour lequel elle intervient en mise en scène et médiation artistique en milieu scolaire ainsi qu’en formation danse s’adressant aux enseignants en EPS.

Salomé Pham-Van-Hué
Salomé découvre la danse sur le tard, comme un lieu où toutes ses expériences diverses peuvent s’exprimer, se rencontrer et prendre corps. Avant cela, elle a notamment pratiqué le sport à haut niveau, et obtenu un master en Politique et Gestion de la Culture avant de travailler comme chargée de production. Elle se forme comme interprète au Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse, puis commence à travailler en compagnies, avec entre autres I-Fang Lin, Laurent Cebe, Marta Izquierdo Muñoz, Valia Beauvieux.
Par ailleurs elle poursuit une recherche personnelle, s’amusant à flouter, à déformer, à déplacer les frontières que l’on peut parfois dresser entre : performance et vie quotidienne ; brouillon et forme finale ; une discipline et une autre ; création et transmission.

Distribution

Chorégraphe : LE GOFF Christophe

Artiste chorégraphique : GRIFFON Elise

Artiste chorégraphique : PHAM VAN HUE Salomé

Artiste musicienne : BENAR Alice

 

Eclairagiste : GEROME Amandine

Chargée de production diffusion : MIGUEL Lynda

Administratrice de production : NORMAND Alice

 

Co-production : Quai des Arts – Cugnaux, Scène d’Anglars (Lot). Résidences : Quai des Arts – Cugnaux, Ring scène périphérique – Toulouse, La Vannerie – Toulouse, La Fabrique – Toulouse, Scène d’Anglars. Avec l’aide de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne…en cours

©Compagnie Maygetsin
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