Cie Phonème
Danse
Résidence
Pour ce nouveau projet, ma recherche se pose sur une fréquence : Le LA 440, note de musique associée à une fréquence utilisée comme hauteur de référence. Confronté à une standardisation des concepts, des objets, des sons et de la musique, le corps par en exploration de ce qui le défini comme individu et comme groupe social.
Dans ce travail de création, je souhaite soulever deux points : la normalisation d’un diapason (LA440) et le lien entre la fréquence sonore et le corps. En effet, la motivation politique de cette normalisation régit par la facilitation de l’entente artistique et commerciale entre différents pays est fascinante. Jusqu’où peut aller la normalisation des objets, des cultures, et ici d’une fréquence sonore dans un but économique et politique ? De plus, je souhaite mettre en avant la réception de cette onde sur le corps, sur mon corps. Pour ce point, j’élargirai la recherche du lien entre corps et son à une étude de la sonorisation de notre quotidien qui est bien sûr normée, à l’image de cette fréquence.
Pour cette création, je pars explorer les différents prismes du son. De son histoire, de nos sensations, et de nos goûts. Pouvons-nous élargir cette quête de normalisation à une standardisation de notre écoute ? Même musicale ? Quel est le son/la musique qui s’accorde à moi même, à mon corps ?
Subjectivement, j’entreprend un décorticage de mon écoute intime et empirique mais plus largement j’entrevois de créer un espace d’écoute sonore et physique autour de l’orchestration de notre quotidien, de nos standards musicaux, de nos sensations intimes de perceptions du son et des fréquences.
Chorégraphe et danseuse : Louison Valette
Regard extérieur musique ou danse : en cours