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LA FÊTE D’OUVERTURE ★

  • Aria Sene
  • Émilie Labédan
  • Nicolas Maureau
  • Mathieu Guillin

Arts culinaires    Arts plastiques    Danse    Musique    Performance   

 

07.09.2023 → 08.09.2023

Spectacle

  • 7 septembre : 18h30
 
  
  

Tarif : GRATUIT ★

★ ARIA SENE Installation culinaire et atelier de confection d’onigiris ★ NICOLAS MAUREAU Exposition de peinture ★ ÉMILIE LABÉDAN Performance de danse in situ l'exposition de Nicolas Maureau ★ MATTHIEU GUILLIN Pièce musicale immersive ★ À boire, à manger, à ringer !

programme

  • ARIA SENE ★
  • DOUCE CATERING STUDIO
  • Installation culinaire et atelier de confection d’onigiris
  • « Les créations culinaires d’Aria Sene sont imprégnées d’un récit captivant, évoquant sentiments et réconfort. Elle parvient à tisser des histoires enchanteresses autour de chaque plat, s’inspirant aussi bien de la de la nature morte que de l’iconographie présente dans les livres de recettes anciens. Cette démarche fusionne habilement l’art culinaire avec une esthétique empreinte de nostalgie, créant ainsi une expérience sensorielle et visuelle qui transcende les frontières culturelles et temporelles. »

 

  • NICOLAS MAUREAU ★
  • Exposition de peinture
  • « Nicolas Maureau, peintre résolument engagé dans la figuration contemporaine, explore dans ses oeuvres l’iconographie de la peinture.  il joue avec l’histoire de l’art afin de mieux comprendre nos comportements actuels en tant qu’individus ou société. Il traduit les notions de genre, de relation aux corps féminin et masculin. Au RING – scène périphérique, il présentera une sélection d’oeuvres issues de ses séries : Mystiques, En Majesté, Scènes de Genre et Mélancolie.»

 

  • ÉMILIE LABÉDAN ★
  • COMPAGNIE LA CANINE
  • « Performance chorégraphique in situ et en écho avec l’exposition du peintre Nicolas Maureau. Plongée immersive dans le détail et l’instant.»

 

  • MATTHIEU GUILLIN ★
  • MICRO-SHOCKS
  • Pièce musicale immersive
  • « Le plein jour de la conscience nous cache la nuit dans laquelle nous sommes plongés. Tel est le régime habituel. Quand nous suspendons l’intention, par contre, mais restons attentifs au spectacle du monde extérieur, le régime change. Notre perception n’est plus sélective. Elle s’ouvre et devient réceptivité pure. Ce que nous percevons dans ces moments-là n’est toutefois pas la réalité extérieure elle-même, en dépit de ce qu’il nous semble, mais notre propre activité recevant en elle la réalité extérieure, l’éprouvant et l’explorant à sa façon. C’est pourquoi la réalité devient agissante et pourquoi nous éprouvons dans le même temps une grande intimité avec nous-mêmes.” Extrait de “Bonnard, Giacometti, P.” de Jean François Billeter

Cette pièce est une ode à nos moments suspendus, quand le dialogue est possible entre notre intime et notre extérieur.

Notre quotidien, peuplé de micro-perceptions et d’interruptions aussi fulgurantes que subtiles, est aussi habité par des petits moments de rêverie diurne, ceux nécessaire à l’assimilation, aux fantasmes, aux réorientations, aux pauses, aux projections…Et les plus délicieux, ceux sans projets. Les inspirations poétiques et musicales prennent racine dans ces temporalités suspendues pour leur nature évanouie et leur douceur légèrement psychédélique. La pièce tente de traduire le dérouler d’un songe, le palimpseste des strates de pensées, l’endroit où la réalité extérieure est déformée au prisme d’une perception sans but. Il s’agira aussi d’aborder le concept d’orientation dans une époque où nous avons oublié l’importance et la beauté de chercher son chemin.

La situations d’écoute est parsemées de quelques éclats de rêverie diurne visibles sur un écran, en contrepoint avec certaines lignes musicales. Ces moments filmés proviennent d’une expérience, j’avais pendant deux mois, en continu, une caméra cachée à ma boutonnière pour essayer de capturer les petites rêveries des personnes de mon entourage. Ces vidéos sont devenues des modèles, à la manière de François-Bernard Mâche, pour en extraire des temporalités. Celles-ci, une fois subdivisées ou multipliées devenaient des calques temporels pour en déduire une forme ou une rythmicité.»

 

bio(s)

ARIA SENE, née et vit à Bordeaux, est une cuisinière et artiste qui conjugue habilement ces deux facettes de sa créativité. Se servant de la gastronomie comme d’une forme d’expression, sa démarche artistique se caractérise par une exploration méticuleuse des diverses cultures culinaires à travers le monde, le tout enveloppé d’un esthétisme délibérément kitsch.

 

NICOLAS MAUREAU, Nicolas Maureau vit et travaille à Toulouse. Il est diplômé de l’école supérieure d’art de Bretagne de Rennes. En 2009 il s’oriente vers la figuration et réalise sa première exposition personnelle. En 2010 il est lauréat du prix spécial du jury ArToulouse. Ses oeuvres sont présentes dans diverses collections particulières et publiques (artothèque de Draguignan) et ont fait l’objet de publications (The Art of Men USA en 2016, Beaux-arts magazine en 2014 et 2018, Parcours des Arts en 2021). En 2011 la série NOLI ME TANGERE est exposée par la Galerie Sainte Catherine à la Chapelle Paraire de Rodez. En 2012 LE RECOURS AU MYTHE est présenté au Théâtre Alizé lors du Festival d’Avignon. En 2014 la galerie Elizabeth Couturier présente MISE AU NOIR, première exposition personnelle à Lyon, suivie en 2015 par l’événement CARE ARTSPER au Palais de Tokyo à Paris, et de START foire d’art contemporain de Strasbourg. En 2015 il participe à DE L’APPARENCE, exposition collective autour de la nouvelle figuration contemporaine. Puis en 2016 La série SCÈNES DE GENRE est présentée à la galerie Elizabeth Couturier à Lyon. En 2017 LA TRAVERSÉE DES APPARENCES propose un panorama de son travail à la galerie Omnibus (Tarbes) puis il participe à l’exposition collective I AM WHAT I AM à ZoAnima (Nîmes), En 2018 il présente une exposition personnelle aux Essarts à Bram, il expose au festival ADB de Béziers et à PLEIN SOLEILS Draguignan. En 2019 la série TABLEAUX DE CHASSE fait l’objet d’une troisième exposition personnelle à la galerie Elizabeth Couturier et est également exposée à la galerie d’art contemporain de la ville de Mourenx. En 2021 HORS LÀ est la deuxième exposition personnelle de Nicolas Maureau à la galerie Omnibus. En 2022 Il expositon au musée Camos, Bargemon. En 2023 il intégre la collection premanente du musée des ATP de Dragugnan.

 

ÉMILIE LABÉDAN, chorégraphe, artiste chorégraphique. Formée au CDCN Toulouse en 2009, Emilie crée sa compagnie en 2013. Son travail naît du désir de mettre en vie des atmosphères et des matières de corps étranges, ambivalents, habités et instinctifs nécessitant à la fois un rapport brut et délicat à l’espace scénique.Sa recherche sur le mouvement et l’émotion est nourrie par sa formation en Analyse Fonctionnelle du Mouvement Dansé (AFCMD). Elle développe en même temps un travail d’interprète notamment auprès des chorégraphes Mié Coquempot et Vincent Dupont. Elle s’investit aussi en pédagogie et intervient dans plusieurs structures avec des publics d’horizons multiples (Projet Culture et Santé et de Territoire, Workshops, Training réguliers).

 

MATTHIEU GUILLIN, compositeur et performeur, partage son travail entre la composition pour le spectacle vivant, la composition acousmatique, l’improvisation et la performance sonore. Après une double licence en arts plastiques et arts du spectacle à Strasbourg en 2010, il forge d’abord ses armes sur un travail du corps performatif et fonde une compagnie transdisciplinaire avec Sarah Hachin. Habité par une curiosité musicale précoce, il suit parallèlement les cours de composition de Patrick Roudier (CRD Nîmes) puis de Bertrand Dubedout (CRR Toulouse). Son parcours le conduit à explorer la musique électroacoustique en lien avec des champs disciplinaires pluriels. Il nourrit son travail en puisant aussi bien dans les sciences humaines comme l’anthropologie ou la philosophie que dans l’hybridation de sa pratique avec d’autres champs artistiques. Il utilise un système d’écriture propre à l’électro-acoustique car celui-ci lui permet de traiter la musique comme un plasticien qui mettrait en rapport des espaces, des couleurs, des situations, des distorsions perceptives qui seraient trop complexes à composer dans écriture traditionnelle. Il n’en délaisse pas moins l’expressivité du geste, en studio ou sur scène, par la confection de dispositifs qui deviennent instrument. Il utilise un système de partition orale quand il travaille avec des interprètes dans une recherche de nouvelles circulations de l’intention musicale.
Chacun de ses projets, en plus des propos initiaux et moteur de ceux-ci, s’ancrent dans une recherche de dé- programmation de nos d’habitudes d’écoutes afin de tenter d’augmenter nos facultés à percevoir le divers et l’étrange singulier. Ses œuvres créent des mondes sonores ou cohabitent sensualité, psychédélisme, grotesquerie et surréalisme. En 2017, il travaille sur une approche critique des perceptions du sonore, à partir des travaux de Jonathan Sterne, avec pour objectif leurs traductions au plateau. Depuis, il collabore régulièrement avec Pierre Jodlowski, il l’assiste à la technique et à la composition (installation Passage, spectacle La ralentie…). Il assure la direction technique du studio éOle ainsi que la programmation des résidences. Début 2018, il explore les possibilités du chant, de la voix et de ses ersatz dans une écriture contemporaine à la frontière entre musique et langage, en étroite complicité́ avec Loïc Varanguien de Villepin, contre-ténor.
Cette même année il aboutit la composition d’un opéra chuchoté avec la compagnie des Limbes autour du texte Ces Yeux de Jon fosse. En 2019, il entreprend avec Abdessamad El Montassir un travail d’analyse des chemins de la mémoire à partir de micro-histoires (traumatismes individuels et collectifs) et des archives non-matérielles (cultures orales) rendues invisibles du Sahara au sud du Maroc, tant par les pouvoirs politiques en place que par le choix même des individus traumatisés. Ce travail donnera lieu à la création Al Amakine. En 2020, il intègre le Toulouse Improvisers Orchestra, orchestre fondé par le GMEA dont le travail explore la multiplicité des approches de la notation musicale expérimentale. En 2021 il obtient une commande du Réseau de Création Musicale Pyrénées-Méditerranée (RCMPM) pour la création de la pièce Micro-shocks. Il compose la même année la musique originale du spectacle tangled drop de Jörg Muller et Tabaimo. 2022 est l’année de la musique à l’image et il répond aux commandes de création musicale des films, L’île de Matthias Berger et Aurélien Caillot, et Les transparentes de Catherine Contour et Mathieu Bouvier. Cette même année, il poursuit sa collaboration avec Abdessamad El Montassir pour l’écriture de Galb’Achalay. Il rentre cette année-là dans le dispositif Ministère de la culture / Sacem, compositeur associé à une scène pluridisciplinaire. Ses œuvres sont jouées dans nombre de festivals : Influx à Brussel, Chroniques / Biennale des imaginaires numériques (Marseille), Futura (Crest), Radical dB (Saragosse), JSSA Music Festival (Nagoya), Digital Arts Center (Taipei), Fondation Phonos (Barcelone), Betonsalon (Paris)… Sa pièce Musique de paumé est lauréate du concours Petite Forme en 2016 (coorganisé par Tout Pour la Musique Contemporaine, SMIT & IMu – National Chiao Tung University et Nagoya City University). Sa pièce Vaguer est également lauréate au concours Banc d’Essai organisé par le GRM en 2016. 

Distribution

Micro-Schock

Une production compagnie éOlecréation musicale et transdisciplinaire dans le cadre du Réseau de Création Musicale Pyrénées-Méditerranée (RCMPM).

Liens

Aria Sene ◖ site internet ◖ Instagram

Nicolas Maureau ◖ site internetInstagram

Émilie Labédan ◖ Linktr.ee

Matthieu Guillin ◖ Soundcloud

Réservation fortement conseillée ◖ reservation@ringsceneperipherique.com

©Huile sur toile, Nicolas Maureau ©Installation culinaire, Aria Sene ©Photographie spectateur·trice·s, Laury Toniazzo
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